ROCK 'N' FISH "KING SHARK-WHALE"

★ AWIS MCFISH ★

Nom : McFish Prénom : Awis Surnom : "KING SHARK-WHALE" Age : Entre 40 et 60 ans Race : Homme-Poisson type Requin Baleine Lieu de Naissance : Île des Hommes-Poissons Camp : Civil Fruit du Démon ou Arme : Une guitare amphibie Profession : Rockstar But : Retrouver sa notoriété de star Autres : ROCK N FISH !!!!!!

~ Caractère / Physique

Il faut tout d'abord savoir qu’Awis est un homme poisson de type requin-baleine, un type de squale qui vit à l'origine principalement dans les profondeurs. Ce qui lui donne donc une apparence de baleine et de requin à la fois: une peau bleue marine allant jusqu'au bleu azur (typique des grands cétacés), des dents très tranchantes et pointues qui peuvent repousser très rapidement si elles sont ôtées, des mains énormes avec des doigts griffus rattachées par de la peau, un grand aileron situé sur le centre de son dos.
Attendez vous à être surpris, car bien qu’étant un homme-poisson, cela ne l’empêche pas de refléter la folie des stars classiques dans son apparence. Et pour cause, car le rockeur à choisi une coupe originale : avec ses longs cheveux blancs frisés, il parvient à se créer une sorte de banane volumineuse. Ils forment une coupe bien originale pour un artiste de calibre tel qu’Awis McFish.
En joignant l'idée des cheveux, on peut trouver un bouc particulièrement abondant en poils au bout du menton, ainsi que juste avant les oreilles, des favoris grossièrement ondulés.
Ses sourcils sont aussi un autre mystère, ils ne sont pas blancs comme ses cheveux mais dorés, et sont en forme de vague. On dénote souvent cette caractéristique chez les hommes-requins baleines.
Enfin, le plus important chez lui c'est la façon de s'habiller. Pour être un bon artiste du point de vue de l’homme-poisson, il faut avoir un sens vestimentaire farfelu tout en restant cool et moderne: en somme vivre en son temps.
Chez lui, cette phrase veut dire plus simplement qu'il met une sorte de longue veste à boutons sans manches, blanche et dorée par moment, principalement sur les boutons. Le col de cette veste est bien particulier: il est d'abord relevé et au lieu d'être droit est irrégulier et part en piques.  Pour habiller le bas, c'est un simple pantalon blanc pattes d'eph' aux même couleurs que la veste avec une ceinture orange et dorée.
Accessoirement, on retrouve toujours un collier qui fait pendouiller un simple coquillage rouge écarlate, de nombreuses bagues en or et bracelets de couleurs différentes, et son éternelle guitare orange sanguine qu'il attache par une lanière blanche à son dos.

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Avec cette description physique, vous vous attendiez sûrement… que dis-je CERTAINEMENT, à voir apparaître un homme avec un mental d’acier et de la suite dans les idées. Mais détrompez-vous car, Awis se trouve être en réalité un véritable froussard et un superstitieux de haute-pointe. Il à peur d’absolument tout ce qui lui semble dangereux et croit absolument à toutes les légendes sur des fantômes, des malédictions en tout genre… enfin vous voyez le tableau quoi… C’est plutôt le genre de gars à fuir dés que la situation lui échappe un tantinet. En somme, évitez de compter sur lui pour des trop grosses tâches… étonnant pour un homme qui à fait l’école du Gyojin.
Il est aussi assez pessimiste dans sa façon d’être, c'est-à-dire qu’il pense toujours que tout va foirer. C’est pas vraiment une attitude qu’on pourrait attendre d’un homme qui est devenu « un des grands classiques de la chanson », ça surprend toujours en effet. Mais vous vous y ferez.
En réalité, tout cela disparait lorsqu’il entre sur scène, quand il se met à jouer pour un public. La musique est peut-être l’une des seules choses qui puisse le motiver, avec le soutien de ce qu’il pourrait appeler ses amis. Il adore mettre l’ambiance partout où il va et faire des musiques à propos de belles femmes.


~ Histoire de votre personnage

« Le buzz, voilà de quoi tout est parti. Oui, dîtes-moi qui, maintenant dans ce monde, ne connait pas le célèbre « ROCK ‘N’ FISH » ce groupe formé de cinq hommes poisson et tritons ainsi que d'une sirène qui ont la même réputation que les Be Teuls ? Notre renommée n’est pas seulement locale, nationale, ou internationale, mais plutôt planétaire. De l’humain au géant, en passant par l’homme-poisson, le triton, l’ange, les hommes-chèvres où les humains cornus, la majorité à sûrement connu le célèbre groupe, dont on ne cite plus le nom. Nous étions ce qu’on pourrait appeler des révolutionnaires de la musique, les premiers à pouvoir faire un coup d’état musical, et tout en étant des hommes-poissons. Les humains auront beau dire que nous sommes des apatrides, nous ne restons pas moins des espèces sous-marines qui auraient révolutionné la chanson. C’est comme les noirs qui sont « les pères du jazz », alors que le racisme existe toujours et encore. La musique ne possède pas de barrière raciale, et je pense, sans me vanter, que nous avons bien pu le démontrer. Le monde qui comprend les choses sait désormais que nous pouvons bien être supérieurs au niveau de la musique.

Cela faisait depuis Aquarel Spaddle (Un lycée de l’île des Hommes-Poissons)que nous nous connaissions, moi et les autres membres du groupe, à part la choriste qui était arrivée un an après. « DUKE OCTOPUS » Oscar, « UMPEROR CALMAR » Lastic, « PRINCE DOLPHIN » Danny, « CONQUISTADOR FISH-MOON » Mars, « PRINCESS BABE MERMAIDU » Sally, « ADMIRAL STARFISH » Dino, et enfin « KING SHARK-WHALE » Awis qui était comme vous le savez notre leader... C’était lui dans le temps qui nous avait rassemblé pour former un groupe. A l’époque, nous étions tous des artistes « rookies » pour le dire à la pirate. Le leader Awis était le fils du Ministre de la Gauche Octéanol et était promis à une belle carrière de soldat. Peut-être allait-il même remplacer son père après sa mort.
Je me rappelle du grand charisme et de la prestance que dégageait Awis dans le temps, il brillait tant dans ses actions que lorsqu’il se mettait à chanter et à jouer. C'était ce qui m'avait attiré, c'était peut-être aussi ce qui avait poussé les autres membres du groupes à le rejoindre. Mais malheureusement, on ne peut pas avoir toutes les qualités du monde… vous n'allez pas me croire, mais Awis est sûrement le pire froussard que j'ai jamais vu... d’ailleurs, ça ne change pas beaucoup d’aujourd’hui, j’imagine..

Vous n’allez peut-être pas me croire aussi si je vous dis qu'à l’époque nous étions  tous voués à l’échec. Nous avions très tôt abandonné l’école, persuadés, convaincus, aveuglés par notre jeunesse et nos ambitions. Nous avons pensé que notre talent suffirait à nous démarquer des autres, et que nous serions exhibés rapidement aux rangs de stars internationales. Nous avions d'ailleurs eu quelques problèmes au départ avec le père d'Awis qui s'opposait catégoriquement à ce que son fils quitte l'école de Gyojin Karaté. Enfin personnellement j’y mettais des réticences, bien sûr que je savais qu’ Awis serait "une étoile du spectacle", mais je savais également que le nombre d’artistes ayant réussi en quittant l’école s’élevait à  une infirmité. J’allais finalement avoir raison quelques mois plus tard. Nous avions à organiser un grand concert, et toutes nos économies y étaient passées. Nous avions chargé Oscar de se rendre au palais afin de réserver la place Gyoncorde afin d’y organiser une énorme représentation. C’était une des chances de notre vie pour essayer de se faire remarquer par la population, et peut-être même que le roi serait présent. Seulement, cet abruti était un adepte des courses d’hippocampes, et avait tout parié. Je vois encore la mine déconfite de Danny lorsque celui-ci arrivait en déclarant, tout heureux :

Vous n’allez pas me croire !

Evidemment, nous n’avions pas gagné. Le pauvre Oscar était à plaindre, mais tout retomba alors sur Awis, sur qui on rejeta la faute. Moi-même j’étais en colère contre lui, surtout du fait que nous ayons abandonnés nos études. Nous nous retrouvions assez rapidement à l’A.P.P.E., l’Agence Poissonière Pour l’Emploi, qui nous attribuait ainsi à chacun un travail dans la nouvelle fabrique de bonbon dans le Quartier de la Fabrique. Nous qui avions quitté nos parents, nous avions troqué nos maisons sur la Corail Hills pour s’installer dans le District de Noah, le quartier le plus mal famé du royaume. Quelle vie, non mais quelle vie ! Indigne de ce que nous étions, mais j’étais toujours en colère contre Awis qui restait parfois tout à fait serein…et nous avions toujours le droit à ses séances d’humour à deux francs ! J’ai du lui casser la figure une bonne centaine… que dis-je… un bon millionième de fois ! Nous étions perdus, mais nous n’avions jamais arrêté la musique, et c’est peut-être ça qui à fait que nous sommes jamais quittés.

Enfin nous étions sur les bords de la scission, quand un beau jour, quelque chose d’absolument incroyable se produit à la fabrique de bonbon.
En effet, le directeur de celle-ci avait pour habitude d’utiliser le direct sur les escargot-télévisés pour présenter les nouveaux produits mis en vente dans toute l’île. De cette façon, il utilisait les grands écrans et les haut-parleurs de tout le royaume et tout le monde obtenait son attention. Je me rappellerais toujours de cet instant.
Alors qu’il était sur le point de passer au direct, il était bloqué dans les toilettes de la fabrique. Sally tambourinait à la porte.

Monsieur ! C’est à vous ! Dépêchez-vous, l’antenne est dans trente secondes !
… C’est que… j’ai…
Quoi ???
J’ai la gastro ! Ca ne fait que sortir, sortir, et sortir ! Voilà, vous êtes contente ???

Sally était à la fois dégoutée et désemparée. D’ailleurs Lastic l’homme-calamar  était mort de rire.

On fait quoi maintenant alors, monsieur ?
Gagnez du temps ! Racontez des blagues ! Jouez ! Chantez ! Faites comme-ci vous étiez des stars de la soul... je sais pas, moi !!!

Des... stars de la soul ?

Avait déclaré Awis en regardant Sally. Tous nos regards se croisèrent, nos sourires indiquaient la même chose. Nous savions très bien ce qui allait se passer là, maintenant. Tout le monde se hâta alors de sortir les instruments et de les placer devant la caméra. C’était ce qu’il y a de plus excitant je dois avouer, une montée d’adrénaline nous est survenue, d’un seul coup. Nous étions à la fois heureux et dépassés par les évènements.
A deux secondes du passage, tout était prêt. Nous étions encore en tenue de travailleurs, un costume orange bizarre comme-ci nous étions dans une prison.
Awis était plus éclatant que jamais, et son naturel de froussard semblait inexistant. Il retrouva alors sa force, son charisme et la même prestance qu’il avait quand nous étions au lycée. Je crus alors le revoir, quelques années auparavant.

C’est parti, aidons Monsieur ! Faisons comme-si nous étions des stars de la soul, mes dankies ~ YEAAAAAAAAAAAHHHHHH !