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Cheamy de Angeli

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Cheamy de Angeli Vide
MessageSujet: Cheamy de Angeli Cheamy de Angeli EmptyMer 25 Déc - 9:56



One Piece Héritage
Fiche de présentation



~ NOM & PRÉNOM


Cheamy de Angeli Aserfe10



Nom : De Angeli
Prénom : Cheamy
Surnom :
Age : 19
Race : Cyborg
Lieu de Naissance : East blue
Camp : Marine
Fruit du Démon ou Arme : Des Armes intégrés dans son corp du cyborg
Profession : Destruction
But : Cherche une raison pour vivre
Autres :



~ Caractère / Physique




Cheamy, du haut de ses 1 mètre 72, possède un corps dessiné à la perfection, bien qu'il soit artificiel, qu'elle aime à habiller de robes blanches afin de cacher son torse métallique. Elle ne se maquille pas, ou alors très rarement. Ses longs cheveux épais, que son créateur a décolorés en couleur neige pour une simple question d'esthétique, encadrent son visage et sont coupés de façon parfaitement symétrique. Ses yeux d'un bleu glacé s'accordent parfaitement avec sa peau très blanche et laiteuse tout comme avec la couleur de ses cheveux. Son « père » a toujours donné de l'importance à l'apparence de Cheamy, par un simple esprit de perfectionnisme. Le seul endroit en métal apparent est son torse.

Cheamy est quelqu'un de très froid, méfiant et distant, qui peut paraître un peu effrayant. Elle n'est pas spécialement sociable et peut aller jusqu'à se montrer agressive. Elle peut donner l'impression d'être insensible et de n'aimer personne, mais c'est loin d'être le cas. Il faudra un temps certain pour briser la glace avec elle mais le résultat en vaudra la chandelle, car elle se montrera douce, fidèle, aimante et serviable.

Cheamy aime la solitude et les promenades en forêt, où elle peut se poser et réfléchir. Elle apprécie tout particulièrement les jours d'hiver où les arbres sont givrés et où la neige les recouvre de son voile pur.
Étant un modèle étanche, elle aime beaucoup nager, en s'aidant de ses différents outils de natation comme les hélices implantées dans la plante de ses pieds qu'elle peut sortir à tous moment pour aller à une vitesse fulgurante.
Sa boisson préférée est le café noir, tout comme elle adore manger du chocolat de la même couleur, son système digestif étant encore naturel bien que protégé de plaques en métal. Elle s'entiche facilement des personnes sympathiques, pleines de vie ou timides et attentionnées.

Elle n'aime pas les confiseries, ni tout autre plat à base de sucre. Elle ne supporte pas ni les gens orgueilleux ni qui la prennent de haut, et elle a également du mal avec les clientes du restaurant où elle travaille ; quand elles se plaignent, elle les fait assez rapidement taire, ou s'enfuir, à l'aide de son inégalé regard noir, et au grand dam de sa patronne.

~ Histoire de votre personnage



Doucement, l'eau sereine suivait son cours paisible. Seules quelques rares vagues venaient frapper les berges du fleuve, provoquant un petit bruit vite étouffé. Le scientifique n'était pas le seul à venir s'y détendre ; tout le monde en faisait autant, seul ou en couple, et regardait les petites vaguelettes ; leurs yeux tombaient fort rarement sur des déchets. Bref, le fleuve était calme.

Cependant, un corps étranger crut bon de briser la monotonie de ce paysage idyllique. Un petit sac en toile flottait dans l'eau, et vint s'écraser, comme si le destin le lui avait ordonné, aux pieds du scientifique. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit à l'intérieur un petit bébé, qui le fixait de ses grands yeux glacés. Il fut instantanément charmé par l'intensité de son regard ; n'importe quel nourrisson eut hurlé de se retrouver dans une telle situation, mais celui-ci préférait observer, attendant sans doute de voir ce qui adviendrait de lui plus tard, de ses yeux perturbants, d'un bleu de glace, vous fixant comme s'il vous accusait de tous les crimes qu'il eut été possible de commettre sur terre.

Une idée des plus inhumaines traversa alors l'esprit du scientifique. Il se rappelait des projets secrets expérimentés sur les hommes, qui consistaient à remplacer certains de leurs membres ou organes par des éléments mécaniques. Avec ce petit bébé, il aurait tout le temps de travailler et de créer un modèle parfait, une véritable arme humaine, aussi destructrice que charismatique. Une arme qui vous envoûterait avant de mettre fin à vos jours, impitoyablement.

Au fil des années, il perfectionnait son modèle. Il changea tout, sans exception aucune. La structure osseuse devint métallique, il implanta des armes jusque dans les plus infimes parties de son être. Invisibles au premier regard mais bien présentes ; les merveilles de la technologie moderne lui permettaient de les sortir de son corps, ouvrant des portes présentes partout, dans son ventre, dans ses membres, dans ses appendices, les manipulant comme des bras. Une chose demeura inchangée en revanche : Son esprit.

« Mon esprit... En ai-je seulement encore un ? Je ne sais plus... Lune l'avait toujours défendu allègrement, mais malgré tout... Je ne sais plus quoi penser...
Lune... Pourquoi faut-il que je doive endurer tout cela ? Entièrement livrée aux mains de tous ces hommes cruels et avides de pouvoir. Ils me dégoûtent. Tout ce qu'ils mériteraient, c'est de mourir de mes mains, de comprendre la colère qui m'habite et me consume... A présent, je ne ressens plus une trace de bonheur, seulement de la haine. Est-ce que cela signifie que je possède toujours une âme ? Je l’espère de tout mon être.

Lune... Quand ils m'avaient présentée à toi, ils m'avaient dit que tu étais psychologue, que tu allais me défaire de mes angoisses et de mes questions. J'avais quinze ans, tu en avais seulement vingt, mais je te faisais confiance.
Plus tard tu m'as avoué que tu ne pensais pas un mot de ce que tu disais, que tout ton discours était préparé à l'avance...

« Tu es destinée à servir ton pays.

Le sens de ta vie est d'aider tes concitoyens.

Tu ne dois pas te laisser aller à tes émotions car tu es la personne la plus importante de notre époque actuelle, la vie de personnes innocentes repose sur toi.

Le bonheur, la tristesse, la haine, sont des émotions futiles destinées à te détourner du droit chemin. Tu dois t'en débarrasser à tout prix pour atteindre la perfection.

Tu dois obéir aux ordres sans poser une seule question, car c'est ainsi que tu donneras un sens à toute ta vie jusque-là inutile et dérisoire. »

Lune, tu avais désobéi pour moi. Tu m'avais aidé à ne pas devenir un automate sans âme ni émotions, tu m'avais avoué que ce discours relevait de l'inhumanité, qu'il était rigoureusement faux. Tu m'avais parlé du monde extérieur, en dehors de ce laboratoire morbide, me redonnant espoir. Je t'en suis terriblement reconnaissante, toi, mon seul soutien moral...

Mais notre secret avait été découvert. Sans aucun doute parce que j'étais devenue trop émotive, faisant exploser ma haine accumulée au fil des années... Alors, ils t'avaient punie. En pleine consultation ils étaient venus te chercher. Ils t'avaient prise, violemment. Horrifiée, je t'ai regardé partir, empoigné de façon tout sauf délicate par deux hommes en noir ; ils semblaient te faire mal, tu criais, te débattais, des larmes perlaient aux coins de tes yeux. J'étais terrifiée, j'avais peur de ce qu'ils allaient te faire. La peur... Sans doute était-ce la première fois que je ressentais un tel sentiment. J'avais déjà vu des gens être exécutes ici. Sur la chaise électrique. La justice n'existait pas.

Alors j'ai tiré. Découvrant un canon dissimulé à l'intérieur de mon coude, j'avais tué ces deux hommes. Étrangement, je m'étais délectée de tout ce sang qui s'était échappé des corps, tout comme de leurs cris, j'avais apprécié leur souffrance, car je ne supportais pas que l'on t'ait touchée.

Toi, tu affichais une expression horrifiée. Cela était sans doute la première fois que tu assistais à la mort de quelqu'un, surtout aussi violente. C'était aussi mon cas. Mais moi, j'avais apprécié de faire éclater ma haine pour ces hommes corrompus, de leur faire comprendre ma douleur...

« Pourquoi ? M'avais tu demandé d'une voix faible. Nous aurions pu régler ce problème d'une autre manière... Ces hommes... Ils sont... Tu les as... »

Je t'avais lancé un regard froid. Même toi alors, tu ne me comprenais pas ? Ces hommes ne méritaient pas de vivre, ils ne faisaient que suivre les ordres d'une quelque haute autorité, sans se poser de questions, sans se demander ce qui était juste et ce qui ne l'était pas. Ils n'étaient rien de plus que des pions, de grands pions sur un échiquier, qu'il fallait éliminer pour survivre. C'était la loi du plus fort, je le savais maintenant.

Mais je pus voir la peur dans tes yeux. Quoi de plus normal, quand on est en présence d'une chose qui peut à tout moment mettre fin à vos jours ? Même certains enfants, alors qu'ils entretenaient une relation fusionnelle avec leur chien de compagnie, peuvent commencer à le craindre une fois adolescents. J'en fus tout de même attristée... Attristée que tu puisses penser qu'un jour, il puisse m'effleurer l'esprit l'idée de te tuer. Quoi que tu fasses, même si tu me décevais, même si tu m'abandonnais, jamais je ne pourrai m'y résoudre... Car il y a un sentiment encore bien plus fort que l'amour que j'entretiens pour toi : la reconnaissance.

« Lune. »

Tu ne répondis pas, visiblement encore en état de choc.

« Sauve-toi. Quitte cet endroit. »

« Mais... »

« Maintenant. »

Tu me lançais un regard d'incompréhension.

« Cheamy... Il y a du monde dehors... Jamais je ne... Je ne pourrais... »

« Je fais diversion. Fais mine de courir et tout ira bien. »

Tu avais acquiescé et étais sortie, courant à en perdre haleine.
J'entrai dans un couloir, muée par une ambition toute nouvelle. L'impatience me rongeait, j'allais enfin leur faire comprendre ce que j'avais enduré au cours de ma vie. Sans une pointe d'émotion, si ce n'est la satisfaction, je tuai toutes les personnes se trouvant sur mon chemin, épargnant seulement les femmes et les autres cyborgs. J'étais de loin le plus perfectionnés d'entre tous, mais malgré tout, je n'en tirais aucune fierté... Juste de la haine envers mes créateurs qui ne m'avaient pas laissé le choix. L'alarme se déclencha. Amas de garde se dirigea vers moi, me tirant de tous les côtés, les balles venant se fracasser contre mes plaques de fer, me créant quelques contusions à la peau... Je savais que je saignais, je ressentais la douleur de plaies fraîchement ouverte... Malgré tout je tuais encore et encore. Certains cyborgs vinrent se joindre à ma cause, d'autres prirent la fuite. Si bien que nous fûmes un groupe d'une quinzaine à tirer sur ces horribles personnes, dont je pris la tête. D'entre tous, j'étais pourtant la seule fille. Mon « père » était le seul à avoir eu la fantaisie d'expérimenter sur un sujet de sexe féminin, du moins dans ce laboratoire. Je fis éclater toute ma haine et vis bien que mes congénères en faisaient autant, créant une explosion de colère et de sentiments refoulés une vie durant.

Bientôt le laboratoire fut entièrement détruit. Pas un seul savant n'avait survécu, ni un seul des agents de sécurité. Nous nous séparâmes, afin de démarrer une nouvelle vie.

Je cherchai Lune activement. J’espérais de tout cœur qu'elle ait réussi à en réchapper. Je fouillai toute la ville, tous ses alentours, allant jusqu'à redouter le pire et inspecter les ruines du laboratoire. Mais je ne t'ai pas retrouvée. Pourquoi ? Tu as disparu ? Tu m'as abandonnée ? Quoi de plus normal... Je devais te dégoûter à présent. J'avais tué toutes ces personnes, anéanti leurs souvenirs, leur histoire et leur mémoire, sans éprouver une once de remords...

J'en ai assez à présent. Cette vie m'a fatiguée. J'ai au moins pu en faire quelque chose... T'empêcher de mourir, libérer ces cyborgs prisonniers de cet enfer blanc... Les aider à se construire un futur... Punir ces hommes avides d'argent et de pouvoir... A quoi bon continuer ? J'étais bien trop lasse.

J'ouvris simplement l'un de mes doigts, découvrant un petit canon à l'intérieur. Je m'apprêtai à tirer, à fermer les yeux, à en terminer une bonne fois pour toutes... Mais j'arrivais pas à le faire, J'errais sans but lorsque je rejoins la marine, cherchant pour un but dans ma vie de métal.




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