Sujet: Promenons-nous dans les bois ♪ [PV : Aina Kiyori] Jeu 10 Juil - 18:52
Aina Kiyori & Will O' Vaughan
Pomenons-nous dans les bois ♪
Il fait un silence dans ces ténèbres, un mutisme de mort, le vent seul murmure de sa voix chantante, il glisse ses longs doigts invisibles à travers branches, feuillages et broussailles, de son immatériel main il ébouriffe la tignasse de verdure. Et le grincement des branches, la vibration des feuilles donne à la forêt un ton inquiètent et lugubre. Une gorge d’outre-tombe grave et caverneuse. Quel endroit immonde ! L'imperméable silence faisait mourir la vie, mais à bien écouter n'entendez-vous pas la vie fuyante. Elle fuit dans un petit clapotis muet, un goutte à goutte mélancolique et répétitif. Plic, plic, plic, ainsi fuit la vie, elle laisse une trace ici, une autre là. Des tâches sombre au milieu de l'ombre de la forêt elles sont discrète, imperceptible. Elle n'a pas put fuir bien loin la vie. Il n'y a pas là que la mélancolie du goutte à goutte, il y aussi un souffle haletant qui semble échapper à tout contrôle. Ce halètement semble s'épuiser, si on tend bien l'oreille on peut l'entendre siffler douloureusement. Cette respiration souffreteuse déjà bien saccadée était entrecoupée de quelques plaintes animales angoissantes.
D'arbre en arbre, de cîme en cîme... Les bonds se suivent et ne se ressemblent pas, acrobatiques. L'altitude monte et descend en alternance, sans jamais avoir de stabilité, variant au gré de la hauteur des sommets des différents troncs de la forêt. Le parcours ne se répète point, si ce n'est par cette couleur verte qu'obscurcit une nuit tombée. Sans se fixer, la chaleur se décline en arabesques, virevoltant avec une telle vivacité que ce corps élancé vers les sommets végétaux, découvrant la densité d'une antre ou nul ne viendrait perturber son exil au cours de la nuit. Selon qu'il s'enfouisse entre les branches ou s'approche des extrêmités de ce refuge, empreint d'une bribe de sauvagerie indocile, la température décrivait d'imprévisibles mouvements s'axant sur la vivacité des siens. Aussi solide que soit son derme, cela ne l'immunisait pas au frisson délicat de ces changements intempestifs, aussi répétés qu'appréciables. C'était un nouveau souffle, une bouffée d'oxygène dans un quotidien morne où les fantômes de l'ennui ne sont trompés que par des promenades risquées dans un monde où l’on n’a rien à faire.
Voilà à quoi se résumait ses plannings journaliers : vagabonder, déambuler entre les contrées voisines. Comme quoi, tous ceux qui errent ne sont pas perdus. Un divertissement relativement stimulant à priori, mais il n'en était rien. Ce n'était qu'un moyen de tuer le temps, le seul à disposition attendant avec impatience de saisir la chance de faire parti des meilleurs agents du gouvernement mondial. Pensée paradoxal pour un agent sensé resté secret. Assurément, le trou à rats abandonné servant de cachette à celui qui fut héritier d’une famille a la notoriété mondiale. Cela remontait à loin, très loin, mais le souvenir gardé de cette époque était encore très net.
Tenir bon et laisser s'égrener les sables du temps en attendant était la seule chose à faire, et ce n'était pas des plus aisés quand on ne connait que les us et coutumes de chez soi où la seule loi à connaître est celle de la jungle mêlé a celle de la solitude. Même si incapable de ressentir certain sentiment, William a eu l’occasion de côtoyer la solitude la plus grande partie de son enfance. La solitude et la vie d’un détenu. C’est pourquoi ne rien manger et ne parler à personne ne le dérangeait absolument pas. Au contraire, il se plaisait dans sa solitude. Cette solitude qui vous fait prendre conscience qu’on est rien dans ce monde. Cette solitude qui vous pousse à profiter des minutes qui passent en portant des réflexions sur lesquelles vous n’aviez jusqu’alors aucun avis ou même daigner remarquer l’émergence de ces pensées.
Cette nuit s’annonçait comme toutes les autres ; planqué dans un trou attendant l’appel des supérieurs pour une mission à effectuer. William senti une présence dans la forêt. Il était persuadé d’être le seul dans la forêt jusqu'à maintenant. Qui pouvait bien se balader à cette heure-ci dans la forêt ? Le village est peuplé d’habitant sans problème et sans aucun perturbateur. Devenu lieu de pèlerinage pour ceux qui vénérait l’homme au chapeau de paille, elle est protégé ou menacer –selon la vision de chacun- par un énorme monstre marin. Ce monstre n’a pas empêché Will de débarquer sur l’île, peut-être pointait-il son nez qu’a la nuit tombée, qui sait ? Peu importe le monstre, l’heure était de déterminé qui approchai lentement...
Il regardait attentivement les alentours de ses yeux émeraude, son corps toujours aussi droit et les mains toujours enfoncées au même endroit, dans les poches de son hakama blanc déchiré. La présence de la personne au loin piqua sa curiosité a vif. Il ne voulait en aucun cas subir son arrivée. C’était comme si le silence ne pouvait être perturbé, trop beau pour qu’une quelconque personne ait l’audace de s’en prendre a lui. Il y avait dans l’air une douce sensation opprimante qui ne le faisait pas sourciller, parce que rien ne pouvait le faire changer d’expression de toute façon. Avançant doucement, il glissa ses mains le long de son corps, se tenant droit et digne. La silhouette se dessinait petit à petit au loin. Chaque détail de celle-ci prenant place au fil des pas de l’un et de l’autre. Visiblement, il s’agissait d’une femme. S’était elle rendu compte qu’elle n’était pas seule ?
Aina Kiyori
Caporal
Messages : 23
Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois ♪ [PV : Aina Kiyori] Mar 15 Juil - 7:20
Aina était dans une forêt très profonde elle était partie en mission et aussi s’entraînaient, seule au milieu des arbres ou des animaux terrifiants. Elle manquait de force et c'était frustrant, si elle voulait détruire les dragons célestes ce n'était pas avec sa force de mouche actuelle. La blonde était d'ailleurs seule sur cette île pour ce qu'il paraissait une semaine, elle allait pouvoir bien s'amuser. Aina ne se fit pas prier est commencer son entrainement à courir le plus rapidement et loin possible. Si elle voulait être efficace, il fallait être rapide et ce n'était pas gagner. La blonde avait fait que trop peu de mètre, va falloir qu'elle voie ça plutôt avec une autre personne qu'elle connaît. Elle s'asseyait complètement essoufflée, elle venait à peine de commencer qu'elle était déjà à bout de souffle. Après une pause de cinq minutes elle préférait commençait l'entrainement de ses coups et de son fruit. Elle pourrait en faire de belle combinaison elle le savait que trop bien.
Aina faisait donc des coups dans l'air de pieds et de poing explosive voir comment bien enchaîner les deux. Rien de simple, il n'y avait parfois des temps entre chaque coup. Elle ne manipulait pas du tout très bien son fruit, en même temps elle s’entraînait pour mieux l'appréhender. Un animal géant ayant entendu les détonations était venue rendre une visite inopinée à la blonde. Il avait une taille un peu plus grande que la moyenne sans parler de géant non plus. L'animal fixé Aina qui était prête à se défendre mais celui-ci partait en entendant le même bruit de pas qui s'approchait. Une aura plus importante arrivait, ses bruits de pas faisaient bougeaient les oreilles de la blonde. Qu'est-ce que c'était donc une bête ou un humain? Ici elle ne voyait pas un fou se promenait sans se protéger. Après tout personne ne lui a dit qu'il y avait un signe de vie humain presque. Les informations étaient elle fausse, il semblerait que oui voilà qu'une ombre s'approchait maintenant. Elle était grande mais ce n'était pas un animal mais bien un humain. Aina s'approchait maintenant de cette ombre et vis le visage de la personne qui était là, qui était cet homme, elle ne l'avait jamais vu auparavant. Ami ou ennemi, rien ne peut le dire. La blonde ce mis un peu en garde, sait on jamais ce qui pourrait arriver.
- Qui êtes-vous? et que faite vous donc ici? Ça vous arrive souvent de regarder les jeunes femmes sans vous montrer?
Elle semblait faire celle qui avait le contrôle mais elle n'avait rien du tout mis à part la boule au ventre et un stresse assez violent. Elle ne savait rien de cette personne il était peut-être un homme qui tuait toutes les jeunes filles ou autres. Elle était prête à en découdre si nécessaire pour l'instant elle attendait la réponse de cet homme.
William O. Vaughan
Agent Novice
Messages : 84
Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois ♪ [PV : Aina Kiyori] Ven 18 Juil - 22:57
« Boom »
William fronça progressivement ses fins sourcils noirs jais, et afficha une moue décontenancée. Plus il avançait dans la pénombre, plus le tableau se dessinait. Face à lui une jeune et jolie femme explosive dont la queue touchant presque le sol virevoltait de gauche à droite. William marqua un temps d’arrêt jugeant son entrée beaucoup trop hostile. Elle était visiblement en colère, quoi de plus énervant que d’être dérangé dans un moment à nous dans lequel la solitude nous convient. C’est là que ce mot vulgaire : déranger, prends tout son sens non ? William aurait volontiers passé son chemin pour la laisser tranquille et pourtant, sa curiosité lui fit défaut. Ces « boom » résonnant dans toute la forêt l’intriguait ; a noter que l’intéressé ne portait pas d’arme à feu. Déjà atypique de part sa forme humaine munie d’une queue de renard, serait-elle détentrice d’un fruit du démon ? Repoussant les feuillages à l’aide de sa main droite, William reprit la route qui le conduisait vers l’étrange femme s’excitant seul contre un adversaire invisible.
« Boom, Boom »
Tels étaient les détonations s’échappant de son corps lorsqu’elle frappait, à l’instant où les étoiles chassaient l’étrange clarté qui fascinait cette terre, ou le soleil était viré sournoisement par cette lune blanche et pleine, éblouissante et terrifiante, quand bien même elle pouvait sembler inoffensive pour certain. L’astre en lui-même renfermait des centaines et des centaines d’idées brumeuses, assimilés aux rêveries de tous. Il y avait en cette lune pleine un sentiment commun, partagé a tout un chacun qui les rendaient si austères, profonds, en proie a des brumes épaisses et souvent trop douloureuses pour en trouver la sortie… Ces longs couloirs verdâtres sans fins de la forêt, ceux détestables à parcourir, donnaient sûrement un vague aperçu de ce que pouvait être les méandres profonds de l’homme en générale. A croire que les idées mornes avaient cette étrange capacité à guider nos pas dans les berceaux les plus incongrues de la terre. Et si ce n’était pas ces idées là qui avait rendu l’agent du gouvernement là, alors ce ne pouvait être que la curiosité dévorante qui le tenait depuis qu’il avait senti cette présence. Trahit par ses pas résonnant dans l’immensité vide de la forêt, la jolie jeune fille capta son attention. Elle parvint même a diriger son regard dans la direction de Will. L’observateur un temps fût l’observé. Le contact se créa a cette instant.
Chevelure dorée, yeux bleu, elle avait tout pour plaire au monde entier. Le regard d’émeraude démuni d’émotions de l’agent du gouvernement angoissa la jeune femme. Au point qu’elle se mit en garde. Faute du regard, ou de reflexe défensif, William n’en savait rien. La conclusion était qu’elle savait se battre. Cela se voyait d’un simple coup d’œil. Sa plastique ferme et musclé reflétait un passé fort d’entrainement intensif. Téméraire qui plus est, elle s’approchait de l’agent avec crainte mais détermination. Elle aurait très bien pu partir en courant, s’enfuir sans ne jamais savoir qui était venu la déranger ; mais non. Elle choisit la rencontre au plus grand bonheur de William qui n’a pas l’habitude de croiser du monde lors de ses escapades, et qui surtout n’a pas l’habitude qu’on s’intéresse à lui.
- Qui êtes-vous? et que faite vous donc ici? Ça vous arrive souvent de regarder les jeunes femmes sans vous montrer?
Les questions étaient légitimes et sensés pour une rencontre de ce genre. Les réponses quant à elle sont loin d’être évidente. Qui est William ? Je vais vous épargner le topo et les grandes lignes rédigé par les meilleurs orateurs, psychologues ou philosophes des siècles derniers pour répondre à la question – Who i am ?- mais la question en soit n’est pas simple. C’est l’interrogation de William. Qui est-il ? Un homme qui ne parvient pas à comprendre ses sentiments, et qui essaye de traduire ceux d’autrui. Un homme qui n’a connu la vie social qu’a l’âge de vingt ans. Et encore… peut on vraiment parler de vie social lorsqu’on est recruté au gouvernement mondial a cette âge là ? La question n’était elle pas simplement rhétorique ? Peut-être voulait-elle simplement demander son nom ?
- Je m’appelle William O’ Vaughan. Je rode à travers les villages tout simplement. Non ça ne m’arrive jamais, parce que cela vous gêne ? Je vous pose les mêmes questions.
Cette femme inspirait la confiance. Sa voix était réconfortante même si le ton n’était pas au rendez-vous ce qui est normal. William répondu simplement s’interrogeant encore sur les sentiments qui parcourait la jeune femme. Etait-elle vexée qu’il l’observe ? ou flatté ? Vu la situation, il serait logique qu’elle soit vexé, pensant à un genre de voyeurisme vue sa tenue vestimentaire que je qualifierais « d’aguichante » qu’elle portait malgré la température glaciale. William était perplexe mais comme à son habitude, rien ne pouvait se lire sur son visage. Qui était cette femme…
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Sujet: Re: Promenons-nous dans les bois ♪ [PV : Aina Kiyori]
Promenons-nous dans les bois ♪ [PV : Aina Kiyori]
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